Longfellow’s Poems of Places – France, Normandie

“My Normandy” by Frédéric Bérat (1801–1855)

“My Normandy” are, in fact, the lyrics of a song. You may read about the background of the song and compare its French & English versions here. Listen to song in French here.

“Apology for Cider” by Oliver Basselin (c. 1400–c. 1450)

“Apology for Cider” is a drinking song, actually composed by Jean Le Houx (1550-1616, see more of his poems below). You may read here the original French text with an alternate English translation.

Caen

“Burial of William the Conqueror” by Felicia Hemans (1793-1835)

William the Conquerer died in 1087 and was buried in the Abbey of Saint-Étienne. You may read a nearly contemporary description of burial and tomb by Orderic Vitalis (1075-ca. 1142). See also the poem, “The Curfew,” below.

Caudebac

“Written at Caudebec in Normandy” by Arthur Henry Hallam (1811-1833)

Hallum was a friend of Tennyson and a jeune homme fatal. Learn more about Caudebec and the Seine at the Musee de la Seine in Caudebec-en-Caux.

Dieppe

“At Dieppe” by William Wetmore Story (1819-1895)

Story was a sculptor. Among his works, appreciate the sculpture he created for the tomb of his wife in Rome, Angel of Grief. J. M. W. Turner painted the Harbor at Dieppe in the 1820s. Dieppe later became known for Canadian landings in 1942.

Harfleur

“Henry the Fifth before Harfleur” by William Shakespeare (1564–1616).

From the play, Henry V. Compare monologues. Whose moves you most? Laurence Olivier? Richard Burton? Kenneth Brannagh? Or Tom Hiddleston?

Ivry-la-Bataille

“Ivry, or the War of the League” by Thomas Babington Macaulay (1800–1859).

The Battle of Ivry took place on 14 March 1590 during the French Wars of Religion, between Catholics and Huguenots. You may listen to the poem here.

Mesnil-sous-Jumiéges

“Agnes Sorel” by Jean Antoine de Baïf (1532–1589).

Agnes Sorel (1422-1450) was mistress of King Charles VII of France and model for the Blessed Virgin in this painting by Jean Fouquet. You may read the poem in its original French, “Du Menil la belle Agnès Sorel.”

Rouen

“The Curfew” by Anonymous.

This anonymous poem tells of the death of William the Conquerer. See “The Burial of William the Conquerer,” above.

“The Lay of Talbot, the Troubadour” by William Lisle Bowles (1762–1850).

This poem tells a story about King Richard I of England, le quor de lion, his kidnapped daughter (not attested historically, also referred to in the poem as his ward; William the Longsword also appears, but this historical figure lived the previous century), and a young knight, William Talbot, who rescues her. The poem begins in Rouen, but proceeds to the impressive Château Gaillard. You can listen to authentic Troubadour music from the Court of King Richard.

“Place de la Pucelle” by Maria Lowell (1821–1853).

The Pucelle is Jeanne d’Arc, and the Place de la Pucelle is the site of her execution in Rouen.

“Written at Rouen” by Thomas Kibble Hervey (1804–1859).

“Written at Rouen” refers to Richard the Lionheart, whose heart was buried in Rouen Cathedral (and recently subjected to scientific analysis).

Vire

The drinking songs of the Vire River Valley, the Vau de Vire, are the point of origin for the development of Vaudeville, whose name Vau de Ville is a corruption of Vau de Vire.

“Vau de Vire” by Jean le Houx (1551–1616).

You may read the poem in its original French alongside the English translation.

“Vaudeville” by Jean le Houx (1551–1616).

You may read the poem in its original French alongside the English translation.

“Vire” by Gustave Le Vavasseur (1819–1896).

Read the original French poem, “Vire et les Virois.”

“Oliver Basselin” by Henry Wadsworth Longfellow (1807–1882).

Oliver Basselin, to whom Longfellow wrongly attributes the “Apology for Cider,” above, is the subject of this poem by Longfellow.

Yvetot

“The King of Yvetot” by Pierre-Jean de Béranger (1780–1857).

Pierre-Jean de Béranger was a chansonnier, or poet-songwriter, in France in the first half of the 19th century. An intriguing figure, you can read his memoirs. You may listen to the song and follow along with the words in French (and here are the French and English translation together).

Contes et légendes de la Suisse racontés aux enfants – 8. L’ondine

L’ondine

L’eau est, au fond, l’élément de la fertilité et aussi le symbole de la pureté. C’est pourquoi nos ancêtres ont peuplé les sources, les rivières, les lacs, d’êtres, en général, bienfaisants : d’ondines, de nixes. Mais comme l’eau devient parfois dangereuse pour les hommes, certaines ondines aimaient à attirer les hommes dans les profondeurs de leurs demeures. 

Une nixe qui habitait les grands marais entre les lacs de Morat et de Bienne, était surtout redoutée. Souvent, pour faire périr ses victimes, elle faisait paraître quelque belle fleur à portée de la main du voyageur, et quand celui-ci se baissait pour la cueillir, le sol cédait sous lui et il était entraîné dans la profondeur humide. 

Une fois, la nixe aperçut un jeune homme de Morat qui traversait le marais pour se rendre à Cerlier, et elle raconta à une de ses compagnes qu’elle voulait l’attirer sous les eaux quand il reviendrait. Mais cet entretien avait eu un témoin, une cigogne avait tout entendu. Or, cette cigogne connaissait le jeune homme. C’était lui qui avait sauvé le nid des cigognes, quand les couvreurs, occupés à réparer le vieux toit de sa grange, avaient voulu détruire l’habitation héréditaire de ces oiseaux. 

La cigogne retourna près de sa compagne et elles se demandèrent comment elles pourraient sauver leur jeune ami. Enfin, elles trouvèrent un moyen d’exécuter leur projet. 

Une des cigognes vola près de la nixe et lui dit : 

— J’ai entendu ce que tu veux faire ; eh bien, je t’aiderai. De temps en temps je m’élèverai dans les airs et quand je verrai le jeune homme s’approcher, je te le dirai. 

Le soir arriva. Tout l’ouest, du côté du Jura, était couvert d’une vive rougeur, mais dans la plaine, l’obscurité se répandait de plus en plus. De temps à autre, la cigogne venait dire à la nixe qu’elle n’apercevait encore rien. Pendant ce temps, l’autre cigogne s’était postée à l’entrée des marais, et quand le jeune homme vint, elle resta près de lui, faisant semblant de boiter et de ne pas pou voir voler. Le jeune homme s’approcha de l’oiseau, mais celui-ci s’éloigna un peu et le premier le suivit. Ainsi la cigogne conduisit le jeune homme par un chemin qui ne passait pas dans le voisinage de la nixe, et il arriva à la maison un peu tard, il est vrai, mais sain et sauf. Il vit alors que la cigogne qui l’avait conduit était une de celles qui logeaient sur le toit de sa grange, et quand l’autre cigogne arriva aussi et qu’il les entendit claqueter bien longtemps, comme si elles avaient bien des choses à se raconter, il pensa que ce n’était pas par hasard que la cigogne l’avait conduit à travers les marais et il se souvint de la méchante nixe dont il avait en tendu parler quelquefois.

Contes et légendes de la Suisse racontés aux enfants – 7. Les cadeaux du gnome

Les cadeaux du gnome

Dans la vallée de Joux vivait un riche meunier, dont la femme était malade depuis longtemps. lls n’avaient qu’un fils. Malheureusement le meunier était avare et dur. Dans les nombreuses cavernes de ces contrées demeuraient alors beaucoup de gnomes. Or, une fois, par un temps de disette, un gnome se présenta à la porte du moulin, demandant un peu de farine. Le meunier renvoya le nain en le menaçant de coups ; mais son fils en eut pitié ; il alla en cachette remplir de la plus fine farine le sac de la petite créature. 

Au printemps, le petit garçon gardait le troupeau de son père, dans un pâturage à une certaine distance du moulin. Soudain, le gnome se présenta | devant lui, l’invitant à le suivre pour assister à une fête de son peuple. 

Par le creux d’un arbre, ils entrèrent dans une caverne qui allait en s’élargissant. Enfin, ils arrivèrent dans une vaste plaine plantée de magnifiques arbres fruitiers. Un grand nombre de gnomes y étaient assemblés, s’amusant à toutes sortes de jeux et se régalant de toutes sortes de bonnes choses. 

Peu à peu tous les gnomes partirent, et le garçon se vit seul avec son ancienne connaissance. 

Le gnome cueillit à un arbre une magnifique pomme. 

— Tu l’apporteras à ta mère en lui recommandant de la manger tout de suite, dit-il, et voilà une noix pour ton père : la farine que tu m’as donnée lui appartenait. 

Puis il ajouta en détachant de son cou un collier de perles :

— Et voici un petit souvenir pour toi. Mais quand tu seras revenu à la lumière du jour , repose-toi d’abord, tu as fait un plus grand voyage que tu ne penses.

En effet, en sortant de l’arbre creux, le petit garçon se sentit bien fatigué; il dormit assez longtemps. En arrivant à la maison, il trouva ses parents dans une grande inquiétude : son troupeau était arrivé seul à la maison et il était resté absent pendant sept jours. 

Il distribua les cadeaux du gnome. La mère, après avoir mangé la pomme, se sentit guérie, et le père, en ouvrant sa noix, y trouva une belle pierre précieuse .